Comment remplacer un prêt hypothécaire ?

Pour les titulaires de prêts hypothécaires, la situation actuelle des taux d’intérêt représente une bonne occasion de réaliser des économies exceptionnelles. Si vous hésitez à entrer dans cette démarche, il est donc intéressant de s’interroger dès maintenant, en se posant les bonnes questions ! Éclairage.

Des taux d’intérêts favorables

Depuis 2007, l’hypothèque peut être remplacée ou transférée. Il s’agit d’une procédure par laquelle vous pouvez transférer, sans frais, votre hypothèque de la banque avec laquelle le contrat est en vigueur à une autre institution. Il est possible de modifier des paramètres tels que la durée et le taux sans modifier le montant de l’encours de la dette.

Si vous avez contracté des prêts à taux fixe au cours des dernières années, vous devriez vérifier si votre taux est toujours concurrentiel, car vous pouvez trouver sur le marché des taux fixes d’un peu plus de 1 %. Mais même ceux qui ont contracté des prêts à taux variable et qui veulent se protéger contre de futures hausses de taux doivent être attentifs à cette opportunité, car les taux pourraient, et vont sûrement, être relevés à l’avenir.

Comment estimer le risque ?

Pour évaluer les meilleures conditions du marché, il est possible de suivre quelques règles simples, à partir desquelles vous pourrez formuler vous même votre propre avis en fonction de votre situation :

1. Il faut dans un premier temps vérifier les conditions du prêt initial que vous avez en place telles que le taux, la durée, le versement, les frais et la dette résiduelle ;

2. Dans un deuxième temps, pensez aux avantages que vous voulez obtenir en remplaçant votre prêt hypothécaire (versements moins élevés, durée plus courte, économies d’intérêts) ;

3. Enfin, n’hésitez pas à comparer un nombre suffisant d’offres alternatives. Plusieurs sites web spécialisés peuvent vous aider à cet égard, en vérifiant les opportunités que le marché vous offre et en faisant toutes les simulations pour faire un choix éclairé.

Se méfier des dépenses cachées

Tout cela sonne bien, puisque la nouvelle banque est obligée de vous payer les frais de l’acte notarié. Mais attention : certaines dépenses périodiques telles que les diverses assurances, le recouvrement des acomptes provisionnels et les coûts des comptes courants pourraient réduire les avantages. A vous donc de bien étudier la situation et de vous poser les bonnes questions !

« Celui qui s’endette renonce à la liberté et se prépare à mille mortifications », pensait Benjamin Franklin, l’un des politiciens américains les plus importants du 18e siècle. Qui sait, s’il avait vécu à l’époque des mini-tarifs, il aurait peut-être changé d’avis !

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